Association loi 190
   
  Société Dunkerquoise d'Histoire et d'Archéologie
  revue n°47
 
Revue n°47 janvier 2014









RÉSUMÉS DES ARTICLES



 


BRONZES ÉGYPTIENS DANS LES COLLECTIONS DU MUSÉE DE BERGUES par Jean-Louis PODVIN



            Le musée municipal de Bergues, connu pour la richesse de ses
collections de peintures et de dessins conserve dans ses réserves quelques
bronzes égyptiens. Certains sont assez communs et concernent la triade Osiris,
Isis et Harpocrate, ou encore une divinité assise. Deux sont plus rares, et
représentent pour l'un Ptah, pour l'autre Apis sous une fore humaine à tête
animale. Le mode d'entrée de ces documents n'est malheureusement pas connu,
mais il est possible de formuler quelques hypothèses.



 

ÉCOLE FRANÇAISE ET ÉCOLE FLAMANDE POUR ENFANTS PAUVRES À DUNKERQUE AU XVIIIe
SIÈCLE - INSTITUTION DENYS ET BONDU par
René GALAMÉ


          
En 1771, Marie Isabelle Denys et sa sœur
Isabelle Françoise proposent au bourgmaître de Dunkerque d’ouvrir et de prendre
entièrement à leur charge, une école française pour l’instruction gratuite
d’enfants pauvres. Le Magistrat accepte la proposition sous réserve que soit
créée dans les mêmes conditions une école flamande, le flamand étant alors à
Dunkerque la langue maternelle de la plupart des enfants de parents pauvres.
Anne Thérèse Bondu et sa sœur Agnès Claire acceptent de financer cette seconde
école. Autorisées par lettres patentes royales de janvier 1773, les deux écoles
où sont enseignés gratuitement le catéchisme, la lecture et l’écriture, sont
ouvertes en 1775, l’école française étant confiée dès 1787 aux sœurs de
disparaissent en 1791 avec le mouvement antireligieux qui marque le début de



 

LA NUIT À DUNKERQUE AU XVIIIe SIÈCLE par Agathe LEYSSENS


           
Au XVIIIe siècle, si l'abri des murailles des villes semble rassurant, bien des dangers menacent
encore le citadin ou le noctambule attardé. Aussi les édiles en place n'ont de cesse d'améliorer la sécurité de
leurs administrés. L'auteure nous
propose, à travers l'étude exhaustive
des ordonnances de police successives prises au fil des années, de voir comment
le Magistrat de Dunkerque s'attache à garantir la sécurité des biens et des
personnes la nuit, en faisant reculer l'ombre propice à bien des traquenards au
profit de la lumière.


 

CASANOVA ET DUNKERQUE par Michel TOMASEK 


   
À première vue, associer Casanova et Dunkerque peut sembler une aimable plaisanterie. Point du tout ! Le
séducteur vénitien, dont l’intérêt dépasse largement les capacités érotiques, y
séjourne à deux reprises. Son premier passage en 1757 est lié à une mission
d’espionnage et, d’autre part, le hasard fait qu’il y retrouve une récente maîtresse
mariée à un riche négociant dunkerquois. Il revoit cette famille lors de son
retour d’Angleterre en 1764. Une enquête minutieuse a permis à l’auteur,
pourtant plus familier des artistes que des aventuriers, d’élucider le mystère
et de révéler l’identité des protagonistes qui avait jusqu’à présent échappé
aux casanovistes les plus pointus.



 

ÊTRE FEMME À DUNKERQUE EN 1900 par Jean-Louis PERREAU
 

            Comme partout ailleurs, l'histoire de Dunkerque, au tout début du XXe siècle, est d'abord une
histoire d'hommes, écrite par des hommes. Et pourtant les femmes sont loin d'en
être absentes. Elles apparaissent nombreuses sur les photographies et les
cartes postales de l'époque, mais on les trouve présentes également dans la
presse, à travers les faits divers (drames de l'amour, grèves d'ouvrières,
élections de reines de beauté, par exemple), à travers les publicités de mode
et les petites annonces, et surtout grâce aux articles qui leur sont consacrés,
notamment la Chronique féminine publiée tous les dimanches dans les colonnes du
journal Le Nord maritime. C'est donc une découverte des Dunkerquoises de
la Belle époque que propose l'auteur dans cet article. Il y décrit leur
situation à tous les âges de la vie et dans les différentes classes de la
société, restituant les joies et les drames qu'elles vivaient au quotidien,
évoquant enfin quelles pouvaient être, en ce début de siècle, leurs premières
aspirations féministes.



 

LES AÉROPLANES WRIGHT
CONSTRUITS AUX ATELIERS ET CHANTIERS DE FRANCE (1908-1910)
par Frédéric CORNETTE



            C'est à Dunkerque, aux Ateliers et Chantiers de France, qu'au cours du
mois de décembre 1908 est construit le tout premier des aéroplanes Wright
français Modèle A. Nous devons cette première à Edouard Bernheim, alors
directeur des Chantiers. À l'époque, Berheim est aussi membre du conseil
d'administration de la Compagnie Générale de Navigation Aérienne (CGNA) qui a
acheté le brevet de construction pour la France et qui projette de
commercialiser les appareils sous la marque Astra. S'appuyant sur des documents
d'époque l'auteur retrace cette courte période de deux années au cours
desquelles ces frêles assemblages de bois ont été construits à quelques mètres
des cales des Chantiers dunkerquois.



 

OPÉRATION DYNAMO :
ÉVACUATION DEPUIS LES PLAGES PAR DES BATEAUX À FOND PLAT, BARGES BRITANNIQUES ET SKOOTS HOLLANDAIS
par René STEYLAERS, Yves JANSSEN, Georges PICAVET, Jean POIRRIEZ et Bruno PRUVOST



            Le 20 mai 1940, les Britanniques
commencent à envisager le ravitaillement et l’évacuation de leur corps expéditionnaire
par le nord de la France. Le port de Dunkerque étant hors d’usage, ces
opérations paraissent devoir être effectuées par des plages à faible déclivité,
depuis des gros navires devant rester à plus d’un kilomètre du rivage.
L’amirauté britannique recherche alors des navires à fond plat et à faible
tirant d’eau, capables de s’échouer sur les plages. Elle fait d’abord appel aux
skoots hollandais réfugiés en Angleterre, puis réquisitionne le 29 mai toute
une flottille de barges de divers types : barges à voiles, motor lighters,
hopper barges, dumb barges, punts, wherries et les premières barges de
débarquement. Les auteurs décrivent le rôle et le sort de ces différentes
barges.



 

LES NAVIRES ENGAGÉS DANS L'OPÉRATION DYNAMO
par Jean POIRRIEZ


            Du 26 mai au 4 juin 1940, l’opération Dynamo a permis d’évacuer en Angleterre 338 226 hommes depuis
la poche de Dunkerque. Elle est d’abord décrite au jour le jour, en mettant en
relief son contexte, ses difficultés et le rôle de chacun des principaux
intervenants, dans un mélange d’organisation et
d’improvisations.

            Il est proposé ensuite une liste
exhaustive des navires engagés, en les classant selon leur nationalité et leur
type. Dans chaque catégorie, l’auteur indique les navires dont la participation
est certaine, ceux dont on est sûr qu’ils n’ont pas fait la traversée et ceux
pour lesquels les données disponibles sont insuffisantes pour conclure. Des
études statistiques terminent ce travail.



 

LA NÉCROPOLE DU FORT DES DUNES, UN EXEMPLE DE GESTION DE
SÉPULTURES MILITAIRES APRÈS L'OPÉRATION DYNAMO
par Olivier VERMESCH


            Après les opérations de rembarquement des troupes britanniques et
françaises de mai-juin 1940, le territoire communal de Leffrinckoucke n’était
qu’un capharnaüm où les armées s’étaient délestées de milliers de tonnes de
matériel, de véhicules, d’armement… Mais, le sol leffrinckouckois était aussi
malheureusement jonché d’une multitude de cadavres français et anglais, soldats
fauchés par la mort sur la plage, dans les dunes, sous les ruines du fort et sur
les routes vers le port de Dunkerque. Le lendemain des combats, l’une des
premières tâches de la municipalité fut de recenser et d’enterrer dignement, au
pied du Fort des Dunes, les trois cent militaires alliés tombés durant
l’Opération Dynamo. Après le conflit,
suivant les exhumations, ce lieu évolua d’un cimetière militaire international
jusqu’à la nécropole nationale actuelle.



UN EXEMPLE DE PRATIQUE RELIGIEUSE PENDANT LA
SECONDE GUERRE MONDIALE : LA VIE PAROISSIALE DE SAINT-ÉLOI DE DUNKERQUE DE JUIN
1940 À MARS 1944
par
Jean-Marie GORIS

 

            De juin 1940 à mars 1944, Max Labat
organiste, tient un journal de la vie paroissiale de Saint-Éloi ce qui permet à
l'auteur d’analyser la pratique religieuse de l’époque, l’état d’âme de Max
Labat (1890-1966) et de dénombrer les 114 laïcs et ecclésiastiques qui
fréquentaient les lieux de culte provisoires de Dunkerque.




 



 







 
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