Association loi 190
   
  Société Dunkerquoise d'Histoire et d'Archéologie
  revue n°49
 
revue n°49




RÉSUMÉS DES ARTICLES
 
1721 : « AMITIÉ ET FRATERNITÉ », UNE LOGE MAÇONNIQUE DUNKERQUOISE SOUS LA RÉGENCE, UNE HISTOIRE INCONNUE, par Jean-Marc VAN HILLE
                La franc-maçonnerie a toujours été frappée du sceau de la discrétion, du secret et du mystère. Quand les loges maçonniques se sont-elles implantées sur le continent ? Par qui furent-elles créées ? L’auteur lève ici un coin du voile, notamment sur les origines de la première loge dunkerquoise.
 
DUNKERQUE ET LES POPULATIONS ÉTRANGÈRES AU XVIIIe SIÈCLE, par Olivier RYCKEBUSCH
                Sous l’Ancien Régime, des étrangers s’installent dans le royaume ; techniciens, soldats, artistes, commerçants, négociants trouvent à y employer leurs talents. Certains parviennent à occuper des fonctions importantes au sein des villes, et Dunkerque ne fait pas exception à la règle. Cette immigration acceptée concerne cependant un nombre relativement réduit de personnes et qui possèdent généralement une qualification recherchée. En effet, l’étranger est paradoxalement perçu comme un danger pour l’ordre et la sécurité des habitants, d’où des mesures pour contrôler sa présence dans la ville et y surveiller ses faits et gestes.
 
JEAN-JOSEPH CARLIER, OU LE PARCOURS HORS DU COMMUN D’UN NOTABLE DUNKERQUOIS (1794-1874),  
par René GALAMÉ
Après une jeunesse insouciante et frivole, Jean-Joseph Carlier (1794-1874) succède à son père comme agent de change et courtier maritime. En 1830, il rencontre Michel Chevalier et devient le « père »du mouvement saint-simonien à Dunkerque. Véritable rédacteur en chef du journal La Vigie, tribune des idées sociales et républicaines, il lutte contre l’esclavagisme et la peine de mort et apporte son soutien à Lamartine. En 1834, il fonde une société de sauvetage, sous le nom de Société humaine de Dunkerque, et en 1837, il crée L’Union du Nord, une compagnie d’assurances « contre les risques de navigation maritime et intérieure ». Mais la catastrophique campagne de pêche à Islande en 1839, qui voit la disparition de 185 marins et la perte de 18 navires, presque tous assurés à L’Union du Nord, entraîne la dissolution de la compagnie d’assurances et la ruine de son fondateur et principal actionnaire. Se sentant déconsidéré par ses concitoyens, il quitte définitivement Dunkerque et s’installe à Paris où il consacrera ses loisirs à écrire de nombreux ouvrages sur l’histoire de Dunkerque et de la Flandre maritime.
 
PRISONNIER EN ALLEMAGNE PENDANT LA GRANDE GUERRE,
par Jean-Louis PERREAU
                Après avoir maintes fois côtoyé la mort en première ligne, le chef de bataillon Lussiez est fait prisonnier aux Chemins des-Dames, le 16 avril 1917. C’est en Allemagne, en captivité, qu’il passera les derniers mois de la guerre…
INSUFFISANT, ÉLÈVE AUBERT », L’ÉTÉ 1920 DE PIERRE HERBART (1903-1974)
 par Alain MOREEWS
                À la lumière des écrits autobiographiques de Pierre Herbart publiés chez Gallimard et de l’exploitation scrupuleuse des archives, l’auteur dresse un portrait détaillé de l’écrivain, petit-fils du créateur des Ateliers et Chantiers de France, et proche des milieux littéraires parisiens. Il s’attarde sur 1920, cette année d’après-guerre où tout semble se jouer pour l’adolescent, échecs au bac, révolte et enchantement sur fond de merveilleuses vacances sur les bords de la mer du Nord.
 
CHRONIQUE D’UN COLLÈGE DANS LA TOURMENTE NOTRE-DAME DES DUNES (1939-1948),
par Catherine HÉLIN
                Fin juin 1942, leur établissement fort endommagé par les bombardements étant réquisitionné par les Allemands, le supérieur et l’équipe pédagogique du Collège N-D des Dunes se réfugient à l’Asile des Petites sœurs de Rosendaël avant d’être contraints d’émigrer, en janvier 1944, avec matériel et élèves au château de Mecquignies dans l’Avesnois, dans l’attente de jours meilleurs et pour que perdure l’institution centenaire.
 
UNE ÉMISSION DE RADIO-LILLE POUR SOUTENIR LE MORAL DES RÉFUGIÉS DUNKERQUOIS,
par Paul CAPPELLE (†)
présenté par Patrick ODDONE et Christian DECLERCK
                Les Dunkerquois chassés de leurs demeures, éloignés de leur cité, réfugiés dans les communes de la Flandre profonde, trouvent un réconfort à l’écoute de la Radio de Lille - Radio PTT Nord - et des émissions animées par leurs compatriotes Paul Cappelle et René Cordier.
 
UN PEINTRE ORIENTALISTE… ET DES VACHES BERGUOISES AU MAROC,
par Michel TOMASEK
                L’auteur nous entraîne sur les traces de Pierre Zerbini, tour à tour, peintre décorateur, acteur, animateur de revue, directeur de salle de spectacles, artiste peintre, amateur de découvertes sur les pistes marocaines et expert en promotion de son œuvre peint. On apprendra au détour du récit, comment il persuade une famille d’agriculteurs flamands de quitter son terroir avec cheptel et bagages pour s’installer au Maroc.
 
L’HÔTEL DE VILLE DE DUNKERQUE EMBLÈME DE LA CITÉ,
par Jean-Marie GORIS
                Jean-Marie Goris propose d’évoquer l’hôtel de ville de Dunkerque, sa construction, son inauguration son décor extérieur et intérieur, sareconstruction de 1947 à 1953 et ses dernières extensions.
 
CHRONIQUE DU MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE DUNKERQUE,
par Myriam MORLION
                À l’heure de la fermeture au public du musée des beaux-arts de Dunkerque, l’auteure nous emmène dans les coulisses de l’établissement, l’occasion de découvrir le travail mené dans l’ombre des salles d’exposition : inventaires, récolements, recensements, catalogues, prêts aux musées nationaux, achats… et de prendre connaissance des dernières acquisitions destinées à enrichir les collections.
 

 
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