Association loi 190
   
  Société Dunkerquoise d'Histoire et d'Archéologie
  revue n°44
 



Revue Historique de Dunkerque et du Littoral n°44 - janvier 2011





RÉSUMÉS DES ARTICLES
 
LES VAN DE WALLE, ARMATEURS DUNKERQUOIS AU SERVICE DE L'ESPAGNE : GRANDEUR ET DÉCADENCE par René GALAMÉ
                Enrichis par leur charge de receveur des tonlieux et licentes, et surtout par la guerre de course, les armateurs dunkerquois Jacques Van de Walle l'aîné et son fils, Jacques Van de Walle le jeune, ont armé 18 vaisseaux de guerre qui, de 1623 à 1632, capturèrent 526 bâtiments ennemis, prises qui leur ont rapporté des bénéfices colossaux. En 1632, Jacques Van de Walle le jeune offrit même 12 navires de guerre à Philippe IV, lequel lui accorda le prestigieux collier de l'ordre de Saint-Jacques. Soupçonné de concussion, il est jeté en prison, en 1654. On ignore quel sort la justice lui réserva.
 
DEUX RÔLES CORSAIRES DUNKERQUOIS DU RÈGNE DE LOUIS XV par Michael SIMPSON
                L'auteur publie deux nouveaux rôles de corsaires dunkerquois, ceux du Bien Aimé Louis de 1745 et du Moissonneur de 1758. Grâce aux articles de la presse anglaise de l'époque, il relate la courte carrière du premier, pris après cinq jours de course au large de Flamborough, le 25 mai 1745, et retrace les croisières du second au cours de l'année 1758, en s'appuyant de plus sur les rapports du capitaine enregistrés au greffe de l'Amirauté de Dunkerque.
 
L'ORFÈVRERIE DE BERGUES : NOUVELLES PIÈCES, NOUVEAUX DOCUMENTS par Guy MESSIANT et Christian PFISTER-LANGANAY
                Depuis l'exposition de 1980, de nouvelles recherches permettent d'établir un nouveau bilan sur cette orfèvrerie. Huit objets inédits situés entre 1720 et 1781 complètent nos connaissances sur cette production. De même, quelques pièces d'archive fournissent des précisons inespérées sur la vie de ces orfèvres.
 
DANS L'ŒIL DU CYCLONE : L'INFLUENCE RÉCIPROQUE DES RÉSEAUX MARITIMES ET COMMERCIAUX SUR LE DÉVELOPPEMENT D'OSTENDE AU XVIIIe SIÈCLE par Jan Parmentier
               
Ostende connaît une stagnation démographique jusqu'en 1770, malgré de brillantes ouvertures économiques vers les Indes et la fraude anglaise. La guerre d'Amérique en fait le seul port neutre sur l'Atlantique d'où son essor spectaculaire. L'auteur l'illustre par l'analyse de maisons installées sur place : Thomas Roy, Andreas Flandrin et Georges Grégoire.
 
L'OCTROI MUNICIPAL ET DE BIENFAISANCE À DUNKERQUE (1799-1943) - (1re partie) par Frédéric

CORNETTE
               
Malgré de nombreuses lacunes archivistiques, l'auteur aborde quelques aspects de cette institution municipale, notamment le recrutement et la composition du personnel ainsi que l'évolution salariale qui connaît une forte augmentation avant 1914. Cela n'empêche pas quelques cas de complicité concernant la fraude de certains industriels.
 
HENRI MALO, HOMME DE LETTRES : UN TALENT AUX MULTIPLES FACETTES (1868-1949) par René GALAMÉ et Francis VANGREVELINGHE
               
La première partie de sa carrière est fortement marquée par l'histoire maritime du Nord de la France, grande
nouveauté en ce début de XXe siècle singulièrement empreint de considérations nationalistes. Ainsi

Boulogne et surtout Dunkerque et leurs corsaires bénéficient d'ouvrages encore non remplacés (1908-1925). Il devient conservateur de la bibliothèque Thiers à Paris, de 1920 à 1930, puis du musée Condé à Chantilly de 1930 à 1949. Bénéficiant des immenses richesses artistiques et archivistiques réunies par le duc d'Aumale, il se consacre à leur mise en valeur, en privilégiant les grandes figures des familles des Condé et des Orléans.
 
LES FRÈRES DES ÉCOLES CHRÉTIENNES À DUNKERQUE (1821-1944) - (1re partie) par Jean-Marie GORIS
                Ils s'installent à Dunkerque en 1821 et s'occupent de plus de 400 élèves dès 1828. Ils sont largement financés par le sœurs Grawez qui leur lèguent leur fortune. Ils accueillent aussi dans leurs murs de nombreuses œuvres sociales et éducatives. Les lois de laïcisation entraînent la fermeture de trois de leurs écoles, mais trois autres perdurent. Elles vont connaître de durs moments pendant la Seconde Guerre mondiale.
 
MÉMOIRES DU COLONEL ARNOULD SUR SON SÉJOUR À DUNKERQUE (1875-1882) par Émile ARNOULD
                C'est avec le grade de capitaine que l'auteur arrive à Dunkerque pour procéder à la construction du nouvel arsenal et aux exercices de tir de la place aussi bien sur terre que sur mer. Il décrit les inspections et rapporte les commentaires qui s'en suivent. C'est un excellent témoignage de l'esprit de l'époque au sein de l'armée française qui prépare la Revanche.
 
LE LANCEMENT DE L'ADOLPHE, PREMIER NAVIRE CONSTRUIT AUX CHANTIERS DE FRANCE EN 1902 par Jean-Louis PERREAU
                L'auteur, non seulement, décrit l'histoire de ce quatre-mâts, mais l'insère dans celle plus générale du développement économique local, entre autres l'installation de la compagnie Bordes et la création des Chantiers de construction navale à Dunkerque. L'Adolphe aura une courte carrière puisqu'il coule en 1904 devant Newcastle.
 
EUGÈNE GERVAIS, CHANSONNIER DUNKERQUOIS (1879-1939). UN RÊVEUR SENTIMENTAL ET IDÉALISTE par Christian DECLERCK
                Eugène Gervais, chansonnier dunkerquois (1879-1939). Un rêveur sentimental et idéaliste
L'auteur retrace à grands traits la vie d'Eugène Gervais, Dunkerquois tombé dans l'oubli, alors que son œuvre de chansonnier a fortement marqué la vie locale de 1903 à 1914 et participé à la création d'un cabaret artistique. Son répertoire colle à l'actualité, en particulier aux grandes catastrophes de l'époque. Après avoir fait la guerre de 1914-1918, son activité musicale diminue fortement.
 
LE SECOND HÔTEL DE VILLE DE ROSENDAËL : UN BEL EXEMPLE DE STYLE ART DÉCO HISTORICISTE ET D'IMBROGLIO POLITIQUE par Michel TOMASEK
                C'est à l'origine une initiative du maire de l'époque : Albert Mahieu qui choisit, en 1933, le projet de MM. Doisy et Galland de Lille. Le chantier est largement conditionné par les échéances électorales de mai 1935 d'où une double inauguration du 28 avril et du 19 mai respectivement par le maire puis par son successeur, le socialiste Paul Machy. Le bâtiment, d'inspiration flamande, est achevé en 1937 pour être détruit en mai 1940, à l'exception du beffroi, et enfin reconstruit en 1960.               
 
MÉMOIRE DE L'INDUSTRIE DU JUTE À COUDEKERQUE-BRANCHE : L'USINE WEIL par Jean LIEBAERT
                À défaut d'un historique suivi de la société Weil, l'auteur nous présente les différentes étapes de la fabrication de la toile de jute et leurs transformations à partir des années 1950 jusqu'à la fermeture de l'usine en 1977.
 
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